Etre et paraître,
Dans ton visage qui se mire.
Telle une esquisse
D’un monde qui s’y dessine
Comme une réalité.
Le regard se regarde.
Le visage voit le visage.
Voir et se voir,
Tu te penches,
Face à ton image
Et tu te penses.
Mais le miroir se joue
De ton reflet
Car seul ton cœur s’y trouve
Si clair
Te révélant ce qui l’agite
De te nommer tu ne le peux
Qui tu es, tu ne le vois
Car ce qui se mire
N’est qu’une image renvoyée
Une vérité déformée
Face au miroir,
Tu te confrontes au temps,
Tu te vois éphémère
Contemplant ta figure
Mouvante
Dans une tragique rapidité
Pas de complaisance à se contempler,
A chaque regard,
Les saisons s’enchainent
Inexorablement.
Et tu restes soumis aux marques du temps.
Plongé dans cette eau dormante
Profonde et pure,
Son éclat froid te traverse
Dans un absolu intérieur.
Le miroir joue en reflets infinis,
S’ouvrant sur l'espace même de ton propre mystère.
Ertîarap te ertE,
.erim es iuq egasiv not snaD
.essiuqse enu emmoC
Enissed y’s iuq ednom nu’D
Etilaér enu emmoC
Edrager es drager eL
Egasiv el toiv egasiv eL.
Riov es te riov
Sehcnep et uT
Egami not à ecaF
Sesnep et ut te
Euoj es riorim el saiM
Telfer not eD
Evuort y’s rueoc not lues raC
Rialc iS
Etiga’l iuq ec tnalévér eT
Xuep el en ut remmon et eD
Siov el en ut, se ut iuQ
Erim es iuq ec raC
Eéyovner egami enu’q tse’N
Eémroféd étirév enU
Riorim ua ecaF,
,spmet ua setnorfnoc et uT
Erèméhpé soiv et uT
Erugif at tnalpmetnoC
etnavuoM
étidipar euqigart enu sanD
,relpmetnoc es à ecnasialpmoc ed saP
,drager euqahc A,
Tneniahcne’s snosias esL
.tnemelbaroxenI
.Spmet ud seuqram xau simuos setser ut Te
Etnamrod uae enu snad égnolP
,eruo te ednoforP
Esrevart et diorf talcé noS
.rueirétni ulosba nu snaD
,sinufni stelfer ne euoj riorim eL
.erètsym reporp not ed emêm ecapse’l rus tnarvuo’S