Ce monde est une immense idéologie à ramifications multiples
Des pires au moins pires !
Une imposture
J'en suis une moi-même !
Ce monde est une immense idéologie à ramifications multiples
Des pires au moins pires !
Une imposture
J'en suis une moi-même !
Le temps s'émousse et se cisaille
S'essouffle et se grisaille
Ce temps, même illusoire, se rétrécit,
Nous traverse et nous réduit.
Etre et paraître,
Dans ton visage qui se mire,
Telle une esquisse de l'Etre
Ou le monde s’y désire,
Comme un réel qui déserte.
L'oeil regarde.
Un visage voit le visage, s'y attarde.
Voir et se voir,
Tu te penches,
Face à ton image miroir
Et tu te penses.
Mais l'image se joue
De ton reflet où tu te perds,
Dans un flou,
Te révélant éphémère.
De te nommer tu ne le peux,
Qui tu es, tu ne le vois
Se reflète un jeu,
Comme un désarroi
Te contempler ne t'apaise,
Et les saisons s’enchainent,
T'entrainent.
Plongé dans cette eau dormante
Profonde et pure,
Son éclat froid te traverse
Dans un absolu intérieur.
Le miroir joue de reflets infinis,
S’ouvrant sur l'espace même de ton propre mystère,
A l'abime de ton absence..
De l'indifférencié,
Tu as chuté !
Face au vide, dans un cri primal
Un miroir,
Rassurant et sidérant
Se Reflète une image,
Nommée
Enroulée sur elle-même,
Eternel champ de forces,
Tu te colleras à elle,
Au point de t'engluer ..
Loin dans la mémoire,
Un paradis, fantasmé,
La perte, le vide
A remplir
De mots, d'images,
De mythes, de concepts
Tu avances dans cette obscurité
Te tenant, en déséquilibre,
Toujours précaire,
Toujours angoissant
Aux murs de la caverne
D'où ta propre ombre se forme.
Tu pourrais hurler,
Mais tu pleures
Et tu te rendors,
Dans ce rêve que tu formes
Chaque jour
Sans jamais en sortir
En te cognant sans cesse
Aux cloisons de ta prison.
Nous avons tous en nous une multitude d'histoires,
Ni vraies,
Ni fausses !
Pour chacune, une fin peut s'écrire
Heureuse
Ou pas !
Selon ce que l'on s'accorde,
Selon ce que l'on se pardonne,
Selon ce que l'on doit payer
Ou recevoir
Rien n'est figé, définitif
Nos vies s'inventent plus qu'elles se vivent
Puis elles s'éteignent, meurent mais aucune ne s'abandonne
Jamais !
Tu t'appuies en équilibre précaire
Sur des mythes, des histoires, en mode binaire
Ils sont ta colonne vertébrale
Ta structure mentale
De récits collectifs, en croyances véhiculées
De fantasmes inventés
Tu cherches un maître
Pour à d'autres croyances naître
Tout ton corps est pourtant en alerte,
Le sens même de la vie te déconcerte
Et tu cherches vainement
A comprendre, avidement
Dans un exil solitaire.
Il n'y a rien
Que des dalles posées sur rien*
Ni vide ni plein
Es-tu ?
*Stéphane Sangral
Je naviguais en mode furtif
Vite et sans trace, la pensée à vif
Que je formais dans l'incisif
Tel le vent, tout s'articulait sans objectif
A bord de l'esquif
Balloté près du récif.
Ces promesses vaines si vastement prononcées qui s'envolent aussitôt. Cette parole toujours volatile sans puissance nous colonise sans nous engager, nous ne la maîtrisons pas, nous sommes parlés plus que nous parlons. Et nous nous énivrons de mots, nous les entortillons, et ce n'est pas tant mentir à l'autre que de se mentir à soi. En ce sens, ce n'est pas seulement un manque d'amour tourné vers l'autre mais bien une absence d'amour à soi. Nous ne savons pas aimer, c'est un fait posé, cela relève de la structure humaine de départ, un formatage, et l'amour nous en rêvons sans l'atteindre et sans être à la hauteur de son exigence. Tout est à faire ou à refaire, la vie, sa réalité, tout nous échappe, nous allons tous dans le même sens et au même endroit sans jamais nous être attardés à ce que nous ne cessons de rater, nous mêmes, et sans rien vouloir en savoir.
Il me disait = "je ne peux pas savoir, je ne veux pas savoir, là est le trou, là est le rien, là est le vide, là je suis !"
C'était la nuit déjà, et le jour tardait à venir ..
Quand un artiste se perd trop longtemps dans ce qu'on appelle "l'art' quel qu'il soit avec l'idée d'une visée commerciale, celui qui est censé plaire et accessoirement se vendre, le risque lors d'un moment de conscience sur la vacuité de la démarche est la page/toile blanche et peut être même que celle-ci est alors au plus proche de qui est réellement l'Artiste.
C'est l'œuvre nue !
Un article du Monde.fr (un énième torchon) publie = « Uber Files » : une « stratégie du chaos » assumée pour conquérir le monde
Macron symbolise les choses et ce depuis son arrivée à la tête de l'Etat, et en dehors même de ce qui se constate dans la réalité et encore que nous en avons une vision forcément incomplète, j'en veux ses propos niais mais pas si niais que cela en fait “nous sommes en guerre”, "la bête de l'événement", "la fin de l'insouciance", "le prix de la liberté" etc. la liste n'est pas exhaustive, il eut quelques petites phrases antérieures tout à fait amusantes si je puis dire. Le chaos est déjà là il y manque une estocade qui viendra. Macron joue le rôle qui lui est assigné avec certes quelques traits pervers qui lui appartiennent en propre ! quelle est la visée réelle ? et bien précisément la question se pose, et surtout elle s'analyse ! "conquérir le monde" entre encore dans le domaine du symbole, quelle est sa signification et cela consiste en quoi ? et une fois posé le postulat quelles pourraient être les conséquences avérées et constatables dans la réalité ? Je n'ai aucun doute sur une visée tout à fait précise de la situation actuelle, la difficulté est d'en décortiquer les rouages dans une action d'analyse poussée, mais nous pouvons rester dans les symboles jusqu'à ce que .. l'avantage des symboles est qu'ils génèrent des fantasmes et notamment la peur (et ses corollaires) quand elle ne se pose que sur du discours ... nous avons vu l'affaire du covid qui sans nier l'existence d'un virus relevait d'une articulation tout à fait magistrale et cela a fonctionné du tonnerre de dieu et ce d'autant mieux que bien des opposants patentés se sont emparés du sujet en contre tout pour bien appuyer sur la dite peur. Oserais-je parler de complicités ? J'ose !
« Regarde quelle est ta propre part au désordre dont tu te plains. » Freud