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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 16:22

Dans ses yeux, une urgence au bord du gouffre

Et pour moi, la folle envie de lui dire des mots crus,

Ceux qui gueulent, écorchent

Du beau polluant, du gore, du puant

Pour que ça hurle un bon coup

Et étirer le lugubre jusqu'à la rupture

Sans édulcorer

Et puis jouir des larmes et de la cassure du silence.

Il n'a pas bronché

Le désespoir est paraît-il muet

Le nombriliste est lâche !

Pourtant, à le regarder, je me laissais envahir,

La misère même narcissique atteint

Je n'ai pas cédé,

J'attendais de la pudeur,

Du Particulier,

Et du rire, celui qui dit quelque chose

Même du n'importe quoi

De l'incroyable dans l'humour !

Et puis j'aime la tristesse discrète

Pas celle qui colle aux basques,

La vraie, celle qui se laisse juste entrevoir

A celui qui veut voir,

Celle qui joue la comédie,

Pour donner le change !

La pleurnicherie m'emmerde

Je lui ai dit, sans détour,

Comme une tarte qui claque !

Il m'a tourné le dos,

Je m'en fous !

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