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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 07:10

Chacun se souviendra longtemps, à n'en pas douter, de cette horreur que le pays a vécu les 7/8 et 9 janvier 2015 qui a fait 17 victimes (18 en fait .. ). Les médias dans leur ensemble ont relayé vastement voir dégueulé l'affaire, en long, en large et en travers. Nous connaissons tous la finalité, 3 abrutis répondant à on ne sait trop bien quelle visée si ce n'est de tuer, se sont fait abattre, ils ne parleront plus. Les victimes quant à elles, seront décorées, enterrées, oubliées ..

Ces jours là, chacun a vécu en apnée, en tous cas ce fut mon cas, chacun a pu je le suppose mesurer la douleur des familles, ce fut mon cas ! Et puis il y eut cette grande manifestation que je qualifie de mascarade mais c'est une opinion personnelle et 47 chefs d’États à battre les pavés de Paris pour défendre la liberté d'expression. Slogan en tête, cohésion sociale et union nationale en action. Un bien beau moment diront certains, comme quoi la pire horreur peut déboucher sur un semblant de bonheur, par un dimanche ensoleillé, même s'il est possible de s'interroger sur la présence de certains Chefs d’États et la dite liberté, mais c'est un autre débat. Mais bien plus encore, mon interrogation porte plutôt sur la prise de risques engagée à ce moment là alors que la menace battait son plein. Rien ne s'est produit, c'était écrit sans doute. Et c'est tant mieux évidemment !

Donc, le slogan « je suis Charlie » a fait recette, a généré un gros business, chacun y a donc trouvé son compte (victimes mises à part) : les cotes de popularité ont grimpé, les médias ont fait recette, Charlie Hebdo aussi, les Mairies ont mis à leur fronton « Je suis Charlie » et la province n'a pas été en reste pour descendre dans la rue.

Puis chacun est rentré chez lui, dans son petit confort personnel, en rêvant au « plus jamais ça » !

Pendant plusieurs jours bien sûr les médias ont continué à tourner l'affaire, dans un sens, dans un autre, nous avons vu à la télévision un défilé permanent de grands penseurs (triés sur le volet) tous plus doués les uns que les autres et tous avec des solutions. La danse endiablée des yaka, fokon, yavèka etc. Tout était donc suspendu à l'affaire, ne tournant qu'autour comme un discours malsain, martelant les appels à la vigilance, à la plus extrême prudence entourant la mise en place du plan vigipirate attentats, et le constat soudain qu'un nombre énorme de déséquilibrés nourris par la France, étaient susceptibles de passer de nouveau à l'action. De nombreuses cellules seront démontées, des arrestations à la louche, quelques lois de surveillance anti terroristes dont l'efficacité sera à mesurer, des renforcements en effectifs divers, etc.

Puis comme tout lasse, tout passe, et surtout que plus rien ne se produisait, nos chers médias sont revenus peu à peu aux informations traditionnelles, pas beaucoup plus amusantes, mais beaucoup moins angoissantes a priori (quoique..).

Bref, les médias officiels nous ont donc servis du clé en main et des informations toutes nécessairement dignes de confiance sauf pour les complotistes qui eux ne vont pas s'en satisfaire. Evidemment je passe sur les rôles de la CIA, du Mossad, des Chinois du FBI, ou que sais-je encore dans ces attentats, ça a eu le mérite de me faire rire en ces temps tourmentés, comme sur les erreurs des uns et des autres, la visée de responsables possiblement tout trouvés, et les torchons à la quenelle des couilles que je n'ai pas, ou ceux de la libre pensée bien tordue dont les propos relèvent du plus haut pathétisme.

Ce qui achoppe en revanche serait (entre autres petites bricoles) le suicide du n°2 du SRPJ survenu dans la nuit du 8 janvier à 1 h (relayé vaguement par la presse locale relevant la réponse imparable et certes habituelle d'un syndicat de police à savoir que « le commissaire était dépressif et en situation de burn out »). Peu d'autres journaux officiels en parleront.

Circulez il n'y a plus rien à voir.

Je ne relaierai pas ici les articles dissidents relevant l'interrogation sur ce suicide pour lequel néanmoins le CHU de Limoges dans son rapport d'autopsie a conclu au suicide. Il semble toutefois que la famille ne puisse avoir accès au dit rapport, ce qui est assez contraire à ce que prévoit le code de procédure pénale mais enfin ce point étant soulevé par les dits médias dissidents il est évidemment difficile de prendre cette information pour argent comptant sans aller y voir de plus près, ce qui je n'en doute pas ne se produira pas, il faut des couilles pour monter au créneau et exiger de l'Etat des réponses à d'éventuelles questions légitimes. Faire arrêter la rumeur publique est toujours possible, il suffit de répondre.

Quoiqu'il en soit et selon France3 Limousin (journal officiel) je cite :

« Le commissaire Fredou, comme tous les agents du SRPJ travaillait hier soir sur l'affaire de la tuerie au siège de Charlie Hebdo. Il avait notamment enquêté auprès de la famille de l'une des victimes. Il s'est tué avant même de remettre son rapport ». Dommage (outre le suicide) que le dit rapport n'ait pas été rédigé.

Mais enfin clair qu'avec des informations aussi laconiques accompagnant le silence assourdissant qui a entouré ce suicide, il n'est pas étonnant que les médias officieux et bien nauséeux parfois, j'en conviens, émettent toutes sortes de conclusions y compris les pires. Il suffit d'ailleurs d'interroger Google pour avoir une vaste idée du bordel.

Donc dans l'indifférence assez générale du moins officielle, il y eut bien une 18ème victime, passée à la trappe, ignorée même par son propre Ministère et la plupart de ses collègues !

Comme quoi les suicides de flics de nos jours, même officier supérieur, n° 2 d'un SRPJ, en charge d'une enquête explosive, n'agitent pas vraiment les foules ! Paix à son âme et pensées attristées à sa famille

Allo Charlie, dis tu viens fumer une clope ? faut qu'on se parle ..

 

 

 

 

 

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commentaires

M
L'information est passée néanmoins... laisser les éléments contradictoires dirent ce qu'ils disent assez clairement... mais voilà, tu résumes bien l'affaire en disant : <br /> &amp;amp;quot; comme quoi la pire horreur peut déboucher sur un semblant de bonheur, par un dimanche ensoleillé &amp;amp;quot;<br /> <br /> Amicalement
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C
en effet un dimanche ensoleillé, mais bien chiant comme un dimanche ! bises Miche