Elle te dira que le temps c’est la légèreté de l’instant sans les mots et que pour cela le soleil en éclabousse l’horizon comme des ardillons qu’il lance en rideaux
de feu, elle t’apprendra que la lune est une mare où se mire juste ton reflet changeant aux fins des souvenirs de ces riens, elle plie des rires en frisottis et replie ses ailes en d’autres rêves
de roses blanches, et tout ça pour que les peaux que tu portes se transforment en peau de légèreté, oui, c’est pour toi qu’elle tisse la chair qui te sied.
Et lui sans tain pour lire ses âges, il rira, il frémira sous l’éphémère et ses mains se tendront vers elle, ou pour lui, et que tout commence alors sous le soleil
et il appellera de sa voix l’amour calme du matin nouveau.
Et son cri formera un ciel bleu nuit, pour faire danser les étoiles, pour qu’une ronde parfaite encercle le vif du monde, et avec ça aussi, on les verra tous se
lever et se danser en cercle et se parler avec oui et tout cela dans le temps qu’elle aura créé, sans raison, sans détermination.
en réponse à http://pant.savarts.com/2007/03/19/climat/