Il s’disait libre
Il s’croyait vivre
En imposture
Ses mots n’étaient que leurre
Sa force cachait une rancœur
Comme une stupeur
Il disait aimer
Passionnément
Seulement son reflet
Dans le miroir.
Toute sa vie s’retenait
S’freinait
S’dissipait
Son apparente douceur
Comme tous menteurs
N’était que peur
Il n’voyait rien
Et ce rien l’emportait
Dans un passé lointain
Au vide de ses liens
Il s’croyait puissant
Et même l’hurlant
Il n’était qu’absent !
Une ombre vide
Comme une doublure.