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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 08:34

 

 

J'aime bien l'idée d'un au-revoir sans retour, un genre "je ne rentrerai pas ce soir, ni demain, ni même plus tard".

L'absent a décidément toujours raison contrairement à la croyance populaire, en tous cas il ne demande l'avis de personne, il part voilà tout, une sorte de lien avec son désir et c'est là précisément que la chose se situe.

Se dissoudre donc, non pas mourir, pas encore, juste disparaître un matin ou un soir, se fondre dans la masse informe de l'absence. Il y a là une jouissance, comme une délivrance.

Pourtant, partir ne veut pas dire oublier ! Comme dirait l'autre, son balluchon il n'y a rien à faire on se le trimballe où qu'on aille mais quand même, lâcher ce qui n'excite plus, un lieu, des gens pour un ailleurs où sans doute l'herbe ne sera pas plus verte, mais enfin qu'en sait-on ?

Il y a de la folie dans ces départs, certainement, mais ne serait-ce pas fou de rester quand même, d'insister, là où rien ne peut se construire, là où en réalité on est déjà plus  ...

Mais enfin se rencontre-t-on ailleurs ? la question se pose bien sûr, peut-être se perd-on davantage encore. Peut-être pas ..

Partir est une façon d'échapper à l'accablement, retrouver quelques promesses, une sève nouvelle, une exaltation dont le prix à payer vaut bien quelques pas sur une route inconnue

J'aime bien cette idée ..

 

"Ne m’attendez pas, ne m’attendez plus, je ne rentrerai pas, je ne rentrerai plus".

 

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 10:19

 

Le soleil se voilait,
La nuit s’annonçait
Dans une soudaine fraîcheur
Qui le fit frissonner.

Il sait ces soirs
Où la langueur
Se pose.
Il ferme les yeux,
Inspire,
Ressent,
Pressent.

Le noir gagne
Comme un sommeil
Qui pourtant le fuira,
Comme souvent.

Il voudrait dire
Cet impossible à dire,
Mais à qui ?
Parler de ce vide abritant sa vie,
Comme un désespoir muet
Une béance,
Une absence.

Il regarde Paris s’éteindre,
S’immobiliser dans un silence
Comme un temps éternel,
Où lui seul demeure.

Il ne cherche plus
Ni ne demande,
Il est là … et ailleurs
Le passé, le présent, le futur
Se troublent, se confondent
S’entrecroisent,
S’annihilent
Et lui s’y perd.

Il y a longtemps
Sur ce quai de seine,
Une femme jouait un air,
L’air de rien.
Lui écoutait,
Condensant sa vie
Dans une partition.

Il tente mais en vain
De se rappeler les notes,
Celles qui l’ont enfermé
Dans un rêve sans fin,
Une sorte d’éternité
Sans histoire,
Où la sienne s’est perdue.

 

 

LE SOLEIL SERGE

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 09:33

 



Certes, il est bien tard en ce soir trouble où l’air se fait gourmandise
Et frôle en caresses légères nos rêves ….
Pourtant ...
Viens je t’emmène dans les bois à la rencontre de la vie qui commence là …
Ne sois pas effrayé lorsque mon âme rencontrera celle de la louve,
Ne sois pas inquiet de ma transformation,
Ne te sauve pas au hurlement qui montera de ma gorge,
Et écoute le chant de la Louba qui pose la seule question éternelle :

“Où est ton âme ?”.



**Libre inspiration de Femmes qui courent avec les loups de Clarissa Pinkola Estès

 

 

 

parkes-lg-vellums-lions-song-copie-1.jpg

 

Illustration Michael Parkes

http://www.piersidegallery.com/artists/parkes/

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