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13 février 2020 4 13 /02 /février /2020 06:26

Le sexe, l'érotisme mine de rien comme dit Luchini c'est un travail. Il s'agit d'en vouloir et de s'accrocher ou pas ! en réalité, chacun sait bien que le cul ça fait peut-être vendre mais ça ne se mange pas en salade ! Au bout d'un certain nombre d'années, on aura beau dire, baiser devient assommant, les migraines en témoignent .. 

La paix du slip pour reprendre le même Luchini, ma foi ça a du bon, ça repose les méninges bien que pas sûr qu'elles se trouvent véritablement là ! disons que ça repose tout court ! Jouir en permanence, c'est épuisant ! 

Donc le cul, le bon, le jouissif permanent ça ne dure pas ! Pour le contraire, faudrait de l'ambiguïté constante comme dit Kundera ! faut booster continuellement une libido qui a tendance à se foutre en berne à force de quotidien ronronnant, bref, faudrait de l'excitation, une pincée d'inédit, un zeste d'inquiétante étrangeté car au fond rien de mieux que l'idée d'un danger pour se sentir excité .. Etre un peu désorienté en somme, ébloui, transporté, étonné ... tout un programme qui fait qu'évidemment le cul ne dure pas plus longtemps que l'amour .. Mais et l'amour, tiens parlons-en parce que c'est autre chose, c'est du totalement inouï, du carrément admirable dans l'immoralité que cela représente, le scandaleux d'une passion intense, totalement impardonnable pour celui qui ne le vit pas.

Aimer, tout fastidieux que ce soit, c'est être hors normes pendant un temps et c'est aussi passer pour un con aux yeux des autres ! Mais bon l'amoureux s'en tape des autres, il devient niais et le monde s'est recroquevillé autour d'un seul (ou d'une seule), une sorte d'exclusive, une douce mort, un genre de suicide comme dirait Lacan !

D'un seul coup, il n'y a plus de silence ! c'est curieux cette sensation d'un éblouissement soudain !! 

Bref, l'amour c'est la "miévritude" en action dès qu'on tente d'en parler. dès qu'on tente de le vivre du moins à la manière humaine dans cette espèce de fantasme qu'il est en réalité. Certes, sur le moment, l'amour ça se vit, ça se bouffe, ça se dévore et les mises en scène valentinesques n'y changeront rien ! C'est un "frémissement des sens", un séisme du coeur, un trouble, même s'il ne dure que le temps de l'illusion qu'il est. Comme le dit Bréhal, l'amour c'est un temps devenu sensible. Il ne se vend ni ne s'achète, pas même à la st machin, grande fumisterie commerciale devant l'éternel qui d'ailleurs est ailleurs, à moins qu'il soit mort.

ce texte écrit précédemment est tout à fait applicable pour toutes les St Valentin d'hier, d'aujourd'hui et à venir ..

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 17:25

 

 

C'est sûr, chacun marche sur un fil 

Gros comme un chas d'aiguille

Titubant, plus ou moins bancal.

Certains restent en calle !

 

La vie, on t'dit qu'il y a tout à y gagner

Même si tu dois en saigner

 

J'écoute, y compris le banal

A 2 balles

Qui t'cerne

Les jours ternes

 

Faut s'faire des kifs

Et pas d'l'approximatif !

Non, des vrais, des grands, du bon

D'la vraie émotion !

 

Le plus souvent, faut pas se mentir,

Tu t'sens vomir

Ces nuits comme des tombes

Ces jours comme des ombres

 

Alors t'attends la chaleur

T'espères une lueur

 

Puis t'écris parce que ça lave l'impasse,

ça dégage l'espace,

Un peu

Pour pas rester hors jeu

 

Tu t'dis des fois qu'c'est rude,

T'en perds la certitude,

 

Tu t'crois vieux à t'faire des histoires

A vouloir croire en l'espoir.

 

Y'en a pas, faut pas déconner

et faut arrêter de tourner 

 

C'est un état d'esprit,

Un moment sans répit

Lucide

Mais c'est toi qui décides !

 

Moi j'regarde le monde,

S'agiter .. Parfois immonde

 

Lui ne me voit pas

Moi je ne l'entends pas

 

Le monde et moi nous sommes séparés

Il y a des années !

Un jour de lassitude,

J'ai refusé la servitude !

 

Faut pas s'entortiller les neurones,

La liberté te fait pas l'aumône

 

Faut aller la chercher,

La provoquer,

 

La chahuter,

La ruminer.

 

Et quand elle se pointe

Dans une étreinte

Savoir l'embrasser

Et payer ...

 

Cash !

 

 

 

 

 

 

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23 août 2014 6 23 /08 /août /2014 17:56

 

Certains soirs, hagards

Une brume légère voile la nuit,

L'air se fait poussière,

La terre s'exhile.

Un silence, comme une mort,

Tumulte le vent.

Le risque est à prendre,

De se méprendre

Dans cette absence

Aveugle

 

Il est des soirs, l'ennui gagne

Dans l'obscurité fatiguée

Comme une mélopée

Mélancolique

A se jouer de l'éternité.

Aux nuits sans espoirs,

La nostalgie poisse,

A tituber d'angoisse.

 

Il est des nuits

Comme des profondeurs,

d'Abîme

Aux heures noires des errances.

Des peurs au ventre

Comme des gangrènes

Entre deux naufrages,

Entre deux fracas

Entre deux vertiges.

 

Dans ces nuits noires

Où nous ne sommes ni là,

ni même d'ailleurs

A se faire tituber

Comme une ivresse

Usés et fourbus

A nous éteindre le coeur.

 

Il est de ces nuits

Qu'on jette par dessus l'épaule,

Comme des oripeaux,

Pour ne plus être triste,

Pour ne pas même être beau

Mais s'en foutre.

Le néant n'est pas si terrible

Et ne rien graver n'est pas si grave

Les rivières continuent leur périple.

 

Et ces nuits qui nous disent

Le hasard de nos vies

Comme des futilités cyniques,

Là où s'arrêtent nos cris.

Où tout se détache

Sans que rien ne se retienne,

Sans que nous ne puissions rien saisir !

 

Il est des nuits

Où tout n'est qu'ombre

Chaotique !

 

 



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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 06:14

 

 

C'est ballot ces jours interminables où rien ne va,

Des jours mornes comme des nuits sans sommeil

Pas même de la colère, juste un suspens sur image

Un arrêt au beau milieu du chemin !

 

Il y a de ces jours où il ne fait ni gris, ni clair, ni beau

Le flou envahit les certitudes,

comme des gouttes de pluie sur un pare brise sans essuie-glaces.

J'ai des regrets les jours mornes,

Des remords jamais,

Tant mieux,

On ne peut pas avoir tort tout le temps.

Je regarde à l'intérieur, j'essaie d'y voir quelque chose

A coups de pourquoi et rarement de comment !

 

Il y a des jours sans saveur où tout emmerde

Où tout bouscule, où tout embarrasse !

Faudrait fuir, en silence

Le doute et le bruit

La médiocrité qui boursoufle !

 

Il y a des jours qui hésitent

A vivre, à dire !

Les jours des "à quoi bon" et

"Pourquoi faire"

Des jours de contresens

Ou de non sens !

 

Il y a des jours où faudrait casser les murs,

Ecrire des choses trash

Balancer les écorchures et

En faire des luttes, des combats

des Victoires !

 

Il y a des jours où le souffle manque

Où l'envie fout le camp,

Il y a des jours où l'ombre ne contient pas de lumière !

 

Il y a des jours où tout envoyer chier

Serait une apparente libération

Pour mieux douter, ailleurs, plus loin,

Plus tard !

 

Il est des jours où fermer sa gueule est mieux

Et se recoucher !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lightning_NOAA2.jpg

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 07:50

 

 

 

Ne me donnez pas de leçon  .. à moins que vous me démontriez combien vous êtes heureux et combien vous avez réussi votre vie,  non au sens matériel, mais au sens du magnifique, du non palpable, du magique !

 

Ne venez pas balayer mon trottoir, ne venez pas me démontrer combien vous me seriez indispensable, ne venez pas me jeter votre égocentrisme au visage, ceci exacerbe mon sentiment de rejet.

 

Ne me donnez pas du clé en main, ces clés qui n'ouvrent aucune porte et vous ont enfermé dans vos certitudes, vos limitations m'exaspèrent !

 

Ne me dites pas ce que je dois penser ...

 

Ne me dites pas qui je suis, je ne le sais pas moi-même ..

 

Ce que vous croyez savoir de moi n'est que projections de vous-même !

 

L'insupportable de la vie, chacun fait avec, comme il peut, il n'y a pas de recette ! Ne me collez pas une étiquette, je n'en ai pas, ni la vôtre ni une autre, Etre ne relève d'aucune tentative d'appartenance, d'aucun groupe, pas même celui des humains, chacun est singulier.

 

Pensez-vous "pas tout", vous y gagnerez : ni savoir, ni pouvoir, soyez humble, un bleu en somme ! Vous ne me suppléez pas.

 

Usez de l'écoute, il n'est pas de parole sans réponse même par le silence dès lors que vous êtes l'interlocuteur.

 

Faites-moi de l'air et ne me dites pas ce que je dois faire, vous n'en avez pas l'envergure !

 

Nul n'en a l'envergure !

 

 

 

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 06:37

 

Chacun se regarde, à peine et sans se voir, puis ferme les yeux comme pour oublier ce qui n'a pas été vu, volontairement ou par inattention, plus probablement par inadvertance. Puis on se souvient qu’on a peut-être vu quelque chose, on fouille sa mémoire défaillante. En réalité on ne voit rien, juste sa prison, juste son illusion. En réalité on ne voit que soi ou ce que l'on en croit, ou ce que l'on croit en savoir, ou comme on se voudrait.

Et tous espérent, tellement, surtout ne pas être seuls. Priant à la vie, sans vouloir la rencontrer, tous criant à la liberté chaînes aux poignets, tous cherchant en vain une main, celle qu’on ne tend pas, celle qu’on ne veut pas, celle qu’on ne voit toujours pas. Coupable et responsable, chacun s'englue dans cette société qui ne vit pas, cette masse informe, magma de pensée unique, sans fleurs ni couronnes, fanant la vie en la chassant. On expulse, on expectorise, la société a des maux, sa peur est son cancer, la peur de soi, de l'autre et puis de celles entretenues par des princes aux petites épées.

Je m’agite, tu t’agites, ensemble en apparence, détruisant au passage, l'homme est un bien mauvais ami pour le monde et pas bien meilleur pour lui-même.

Dans le nauséeux de cette histoire, on peut rêver à un déluge mythique, une fin de cycle, certains l’appellent révolution, mais déluge est le mythe parfait, ou penser encore à la femme de Lot, ou penser encore à ces villes toltèques qui se sont mystérieusement vidées.

Mais enfin tu es là, je suis là, un regard réchauffe, c’est un pas de deux, un flamenco, la danse du feu et des yeux, du cœur et du sang. Et vite en profiter avant de se refermer, de s'enfermer encore, encore. La fusion des peaux, celle des mots, le tango des regards, la chaleur des rencontres, la magie de l’instant, de l’enfance, d’un sourire de femme, tout cela est si fort avant que la vie s’enfuit vers la mort, celle d'un peuple, d'une civilisation, d'une ère, sa propre mort, celle qui apparaît si fort dans ces moments là !

 

 

 

 

 

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 17:08

 

 

 

Vivre c'est être en transit, entre deux, tout en tentant d'échapper à l'ennui d'être, cherchant des traces de soi dans un amour, tout en tombant en dehors, souvent, nécessairement.

 

L'homme est toujours blessé mais entre chaque blessure, il rit pour taire le silence, inspirant le verbe, se débauchant, puis chute toujours et rit encore, tissant du dérisoire.

 

Il se leurre et s'encombre tellement parfois qu'alors il se tait dans une élégante discrétion ou bien hurle dans une tentative désespérée, impudique, imprudente mais les mots le coupent, les mots l'entortillent, la parole est menteuse.

 

Chaque instant est fugitif, et la chute se poursuit, éternelle, jusqu'au final, jusqu'au fatal.

Tout s'aliène toujours, entre fracas et tumulte !

 

En réalité l'homme n'étreint toujours que le vide, le réel en somme, le non sens.

 

Dans une absurdité cynique ... hors sens !

 

 

 

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 16:30

 

 

Si tu l’voyais
Se déhancher sur les vieux ports,
Il marche comme on pleure
Dans les brumes
Des matins gris.

St tu l’voyais,
La clope au bec
Et la musique, le blues,
Toujours à l’oreille.

Si tu l’approches,
Tu croiras qu’il fredonne,
Mais non
Il parle seul,
A un fantôme.

Si tu l’voyais,
Tu l’entendrais dire : si tu t’en vas,
Alors tu m’oublieras,
Tout s’oubliera

Parfois sur le quai,
Au bord de la jetée
Il s’arrête, respire
Regarde la mer,
Et attend des heures durant
Un improbable bateau.

Si tu l’voyais,
Tu saurais qu’souvent il a rêvé,
A ces terres lointaines
Dont on ne revient pas.

Puis la brume l’a enveloppé,
Les matins gris l’ont absorbé,
Et avec eux l’envie,
La mort est là qui sommeille,
Il le sait.

Si tu l’voyais continuer à parler,
A dire tous ces mots à son fantôme,
Celui qui un jour
L’a laissé là,
Comme on quitte les amours qui se meurent.

Si tu l’voyais,
tu saurais qu’il s’est accroché
A la peur
Celle qui fait tenir debout, encore
En attendant le triomphe de la mort
Au coin d’un quai, pas loin d'une jetée
Un matin brumeux d’un temps bien gris.

 

 

MLT02 186-port-de-peche

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 23:00


Il s’disait …

Il s’disait que c’était dingue c’qu’il entassait dans ses poches,
Un kleenex même pas propre,
D’la tune, pas la fortune,
Un ticket de métro, souvenir de Paname
Loin déjà tous ces souvenirs
Paname et les potes là bas,
Vague à l’âme
Puis au fin fond
enfoui, délavé, passé mille fois à la machine
Au moins
Un p’tit bout de post-it, froissé, à peine lisible
Et dessus un numéro de portable
Sans nom, chelou mais
sûrement important
sinon il l’aurait largué, sûr
Prise de tête pour savoir qui,
Appeler peut être
Un soir au hasard
Vers 18h quand tout est calme
Et puis non finalement
Il pense que le rêve est sûrement plus cool que la vraie réalité
Alors il l’a remis à sa place pour un énième lavage à venir,
Illisible il deviendra tôt ou tard
Il s’disait que c’était dingue c’qu’il entassait dans ses poches
Mais ce p’tit bout de papier
Resté là enfoui dans son jean
C'était un morceau de rêve !

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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 08:01

 


Les souvenirs, même bons, ça nourrit pas son homme.

Et s'ils se succèdent, s'assemblent, se bornent,

Pas la peine de batailler, tous disparaissent.


Rien jamais ne caresse le désespoir

Pas même la vie qui ne s'éclaire que de quêtes,

Vaines souvent !


A chaque question, aucune réponse,

Pas la peine de s'prouver quelque chose,

Juste ne pas s'paumer !


Je ne sais pas d'où je viens,

Encore moins où je vais,

J'ai largué l'idée de l'infini,

Même si j'y cours

Sans en connaître les détours.


Certains disent que seul le chemin compte,

Mais quel chemin ?

Celui du fun, du léger, du kif ?

De l'autre, c'est sûr

Histoire de pas crever tordu quelque part

Seul à s'fermer les yeux,

Comme un con.

C'est l'risque à pas s'y risquer !

 

Dans la vie, t'as pas l'droit à l'erreur,

Ni à une seconde chance,

Si tu t'rates, te voilà en galère,

Vieux avant qu'il soit midi

Mais quand même,

Faut être couillu pour avancer.

 

Vivre est dangereux

Mais s'arrêter serait pire.

Faut y aller et croire un peu,

ça va sans dire ..

 

 


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