En cas d’amour, de l’autre côté
Où assouvir sa peau, affamée.
A déborder, dégueuler l’émotion.
Mais les mots brûlent à couper la conviction
Et ils claquent comme des rasoirs
Estafilent … et là commence l’histoire !
Un matin trop d’mémoire,
Bitume détrempé, en miroir
Sur le trottoir, une ombre frêle
Atemporelle
Pleure à vomir son existence,
Car nul ne peut retenir l’absence.
Tout recommencer, tout revivre,
Relier même si pour encore rater,
L’idée l’énivre,
Le temps est bref, trop … Oser
Se débarrasser de l’obscurité, de la lassitude,
Crier au jour qui se lève son incertitude.
Les yeux brûlent un peu … trop de lumière
Chasser encore la nuit, s’ébrouer
Tendre la main à cet autre mystère
En silence, doucement, et juste se taire
Puis attendre, n’être plus que désir
Suspendu, comme mort, sans souvenir.
L’autre n’a rien dit, pas même un souffle,
Et au bord du vide, le désespoir boursoufle.
Alors la nuit se referme, froide et mortelle,
Sur l’homme qui s’éraille, chancelle,
Puis s’effrite anéanti
Dans une infinie mélancolie
fait pas bon mal aimer par ces temps incertains
fait pas bon espérer l’autre
fait pas bon croire que la vie est simple
Fait pas bon !!!