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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 08:05

 

 

Dans ce temps qui s'enroule sur lui-même, tu cours et tu chutes mille fois, impétueux.

Tu dis vouloir inventer d'autres mots, un monde exalté, passionné et bousculer l'indifférence, ouvrir le ciel. Puis violer le flou ou bien la mort, ou bien les deux.

Tu parles de l'espoir comme d'une tragédie*, celui qui fait attendre ce qui n'arrive jamais, un conte de fées pour bien pensance.

Tes jours brûlent, tes nuits construisent des chaos de pensées.

Tu hurles qu'il ne faut pas faire semblant et toujours se risquer à gueuler. Jurer comme un charretier s'il le faut, pour se faire entendre, se secouer et bousculer. Dire les guerres et les colères, casser l'immobile et les habitudes, là où la mort veille.

Qu'importe le style mais gueuler toujours.

Tu décortiques les peurs, celles qui dévorent, qui paralysent, celles que l'on fuit comme des amours tarés pour se terrer et oublier ses lâchetés.

Tu penses qu'il vaut mieux se perdre en combattant que de crever de trouille en restant au bord de la vie, même si vainement.

Tu parles pourtant de la liberté comme d'un leurre, même si tu marches le poing levé au milieu des fanfares des imbéciles*, sans dieu ni maître !

 

 

 

 

 

 

* Shalom Auslander

* Ferré

 

 
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commentaires

H
Antisocial tu perds ton sans froid ?<br /> <br /> Bisou Cat<br /> <br /> Serge
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C
le sang froid n'est pas toujours évident à conserver ! bisou Serge, merci