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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 14:03

 

Jean Giraud alias Moebius

 

Salut l'Artiste, à la revoyure !!!

mo7.jpg

 

 

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 18:24

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C’était comme un désir,

Qui s’expansait, enflait.

Une folie de vivre

La toute puissance des impossibles,

Telle une gourmandise.

 

Dire, bousculer, sans se figer

Crier à clarifier les mots comme les actes

Etre debout et renier les règles,

Celles qui tuent à coup de certitudes figées.

 

Il refusait cette insolence faible

De ceux qui au fond n’ont rien à dire.

Lui improvisait, hors du connu,

Du sens commun

Loin des sentiers battus.

 

Il osait poser sa singularité,

Même fragile,

Et croyait en la grâce.

Rien disait-il ne doit se réduire à la médiocrité.

 

Au contraire, il visait l’extraordinaire,

Le mystère à percer d’une existence

Désirante,

De mots d’amour,

De regards,

De je t’aime,

De je vous aime.

 

Il voulait des relations passionnées,

Comme une beauté fragile qui touche

Telle une intensité vivante.

Et y croire,

Puis s’ouvrir, offrir,

Ne rien cacher, ne rien voiler.

 

Il se disait relié, sans effort,

Et marchait sur son propre chemin

Dans un temps à lui,

Sans écarter l’Autre,

Comme une élégance.

 

 

 

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 18:41

 

 

 

 

 

Elle te dira que le temps c’est la légèreté de l’instant sans les mots et que pour cela le soleil en éclabousse l’horizon comme des ardillons qu’il lance en rideaux de feu, elle t’apprendra que la lune est une mare où se mire juste ton reflet changeant aux fins des souvenirs de ces riens, elle plie des rires en frisottis et replie ses ailes en d’autres rêves de roses blanches, et tout ça pour que les peaux que tu portes se transforment en peau de légèreté, oui, c’est pour toi qu’elle tisse la chair qui te sied.
Et lui sans tain pour lire ses âges, il rira, il frémira sous l’éphémère et ses mains se tendront vers elle, ou pour lui, et que tout commence alors sous le soleil et il appellera de sa voix l’amour calme du matin nouveau.
Et son cri formera un ciel bleu nuit, pour faire danser les étoiles, pour qu’une ronde parfaite encercle le vif du monde, et avec ça aussi, on les verra tous se lever et se danser en cercle et se parler avec oui et tout cela dans le temps qu’elle aura créé, sans raison, sans détermination.

 

 

en réponse à http://pant.savarts.com/2007/03/19/climat/

 

 

 

  phases-lune_1_-400x300.jpg

 

 

 

 

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 09:36

 

 

 

 

Il est venu là à pas comptés, se lovant au creux de mon cou, en noblesse, violant en caresses subtiles mes plus suaves envies inavouables, si bien enterrées au tombeau des armoires sombres et massives sculptées au bois des oublis, seuls remparts aux éraflures, éraillures des froides incertitudes collées aux bottes crottées du passé …
Il est venu là, frapper à la porte entrebâillée de mes profondeurs de féline sauvage indomptable, et a caressé en effleurements aérials le pelage doux et tendre sous la cuirasse …. le ronronnement a jailli du fond des âges ensanglantés de haine, à la lisère de la folie en pointillé …
Il est 15 heures, je me vois sourire à la rue qui m’éclabousse, souveraine et libre, à peine vêtue, ventre explosé en trop tant … je souris et les hommes, aux regards glauques et vitreux des morts, ne comprennent pas … seuls leurs os frémissent à la violence paroxystique du consentement exalté à Lui seul offert …

J’accorde juste là au murmure du vent le privilège de soulever mes jupes noires dénudée composant à la cambrure en offrande en pointes érigées … mais
Nul autre que Lui n’aura ce droit, l’œil bleu métal en poignard effilé et mortel refuse l’entrée …

Car

Nul autre que Lui ne sait entendre le hurlement de mes silences,
Nul autre que Lui ne sait répandre ce parfum guimauve aux couleurs auréolées,
Nul autre que Lui ne sait faire taire ce temps qui m’alanguie.

Je m’agenouille à ses pieds pour fêter nos retrouvailles comme en près sentiment, après tant de temps d’air rance, car ici tout à la senteur du tout et tout est dit …

Et passez votre chemin, mânes, l’histoire est trop sublime, faite de feu et de glace et le soleil se réchauffe …

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