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16 octobre 2020 5 16 /10 /octobre /2020 08:12

La liberté d'opinion est une farce si l'information sur les faits n'est pas garantie et si ce ne sont pas les faits eux-mêmes qui font l'objet du débat." - La crise de la culture Hannah Arendt. En ces temps tourmentés, où le mensonge politique et d'Etat en particulier se trouve élevé au rang d'un art suprême, il devient par conséquent de plus en plus complexe d'avoir une opinion posée et de fait la liberté d'expression qui en découle. Autrement dit, toute opinion exprimée peut, par conséquent, tomber sous le joug de la censure qu'elle vienne du pouvoir en place et/ou des opposants. Dans un monde où plus personne ne sait rien, et précisément puisque "la vérité des faits" n'est jamais posée, la résultante est comme le précise Arendt " Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez". Par conséquent, le peuple navigue en eaux troubles en permanence, le cul plus ou moins posé entre 2 chaises sans pouvoir poser sa pensée et donc l'action qui devrait en découler. Il est d'ailleurs à noter que les débats d'opinion n'existent plus réellement, il ne demeure plus que des joutes verbales à coup de pour ou de contre sans aucune portée ni effet naturellement. C'est fort dommage et ceci ne peut rien présager de très bon. A noter que ceux qui sont persuadés soit par les discours dominants donc politico-merdouillards (selon moi), ou par ceux de leurs opposants qui peuvent d'ailleurs être tout aussi merdouillards, me réjouissent car je suppose qu'ils vivent mieux que moi qui ne suis désormais que dans le doute permanent. Il me semble aussi que le chaos a toujours une raison d'être, le fait de paumer tout le monde a sûrement une visée, et évidemment que de tenter de trouver des réponses non à partir de nos croyances personnelles mais à partir des faits relève d'un parcours du combattant. Imaginer un instant que tout ce foutoir puisse avoir une raison d'être bien au delà de la simple approche sanitaire est se mettre dans la position du complotiste et sous le joug inéluctable de cette bien-pensance en action, vous savez celle qui a pour arme principale, outre sa connerie, la délation qui d'ailleurs bat son plein. L'histoire se répète toujours, elle prend des chemins de traverse, elle apparaît parfois comme un événement totalement différent de celui passé, et pourtant c'est du même, le retour du même, toujours - nous ne faisons que remettre le même ouvrage sur le même métier, voilà pourquoi rien ne bouge en réalité !

 
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